Publié dans Politique

Palais d’Anosikely - Des sénateurs récalcitrants veulent rester à tout prix !

Publié le mercredi, 16 septembre 2020

Les parlementaires HVM et autres de leurs compagnons auraient – ils une peur bleue de quitter leur poste au Sénat et craignent une fin de carrière politique définitive ? La question se pose à juste titre dans la mesure où ces mêmes parlementaires ne cessent de faire des mains et des pieds pour éloigner le scrutin en vue l’élection de leurs successeurs à effectif réduit au niveau de la Chambre haute. En tout cas, le bras de fer entre certains parlementaires du Sénat et l’Exécutif continue de plus belle bien que les arguments semblent s’amoindrir du côté d’Anosikely. Hier, un groupe de sénateurs dirigé par Olivier Rakotovazaha a déposé une requête, signée par le président du Sénat Rivo Rakotovao, auprès de la HCC. Une requête qui évoque un non-respect de la loi, en l’occurrence celle relative à la convocation du collège électoral pour les scrutins sénatoriaux.
Dans cette nouvelle manœuvre, ce sénateur du parti MFM et sa troupe mettent l’accent sur les articles 80 et 127 qui définissent les membres du collège électoral à savoir les maires, les conseillers municipaux, les chefs de région et conseillers régionaux, etc. Selon eux, l’absence de chefs de région ainsi que de maires dans certaines localités constitue une irrégularité. Il faut pourtant savoir que ces mêmes sénateurs ont été élus par les textes en vigueur en 2015 sans qu’ils aient émis ou fasse l’objet de la moindre contestation.
Proche de la fin
Au fur et à mesure que la date de leur fin de mandat au mois de février 2021 approche, au même titre que l’échéance électorale en vue de choisir de nouveaux occupants au palais d’Anosikely, certains sénateurs continuent de faire de la résistance. Pour cela, ces sénateurs récalcitrants ne sont pas à cours d’idées. Récemment, un groupe de parlementaires de la Chambre haute avait déjà fait une tentative inutile d’invalider la ratification de plusieurs ordonnances dont celle relative au fonctionnement du Sénat auprès de la Haute Cour constitutionnelle. Ces sénateurs avaient ainsi saisi la HCC en vue d’un nouveau contrôle de constitutionnalité des ordonnances déjà ratifiées au niveau de l’Assemblée nationale. Les mêmes textes ont été pourtant déjà déclaré conformes à la Constitution par les juges d’Ambohidahy. Ce qui rend la démarche d’autant plus absurde.
Les élections sénatoriales sont prévues se tenir le 11 décembre prochain selon le calendrier adopté en Conseil du Gouvernement la semaine dernière.  Cette décision du Gouvernement résulte d’une recommandation formulée par la Commission Electorale nationale indépendante.
La Rédaction

Fil infos

  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts
  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

A bout portant

AutoDiff